Ce texte participe à l'activité : Ecrire sur la justice : à vos plumes !

 

 

La justice, concept évanescent, l'intrigue.

 

Entourée de livres, 

cherchant une échappatoire, 

un titre attire son regard :

“L’Eau des Jugements.”

 


Elle l’ouvre.

Une illustration.


Thémis, les yeux bandés,
balance et glaive en main.


L’eau, mémoire vivante.

Archive des luttes.
 

 

L’incipit

 

« Que cherches-tu ? » demanda-t-elle à l’homme qui s’approchait, son regard se perdant dans le flot. « La justice », murmura-t-il, désabusé. « Mais l’eau ne fait que cacher l’oubli. » 

 

Elle leva la balance, observant les gouttes qui s’y accrochaient. « Chaque goutte est une histoire », dit-elle. « Qui écoute encore ? » Il tendit la main pour toucher l’eau, et à cet instant, la surface devint un miroir. Il y vit des vies passées, des pleurs étouffés, des rires volés. Des visages d’innocents, des doutes, des peurs, tout se mêlait dans un tourbillon d’images. « L’eau est une archive », murmura-t-elle. « Elle charrie les histoires que nous refusons de voir. » 

 

Non.

Elle opte finalement pour “L’Écho des mots.”

Qu’elle saisit.


 

 

PREAMBULE

Invitation à écouter les paroles.

 

Il y a des mots, là, dans l’air, flottant. Ils attendent que l’on prenne le temps de les saisir, de les goûter. Murmures, soupirs, cris étouffés dans le bruit du quotidien. Prêter l'oreille aux mots, c’est s’ouvrir à l’invisible, à l’indicible. 
 

Elle feuillette, sans hâte.

 


 

ARTICLE 1

La racine de justice :  

Exploration des liens entre justice et nature

 

Sous l’arbre ancien,

La justice s’enracine,

Fruits d’égalité.

 

Des feuilles de paix,

Éclosent les droits pour tous,

Justice en fleur.

 

Dans ce jardin, il y a des racines. Elles s’entrelacent, se croisent, comme des vies qui se rencontrent. La racine de justice, elle est là, ancrée profondément, nourrie par les larmes et les rires. Elle se mêle aux autres racines, celles des fleurs qui s’ouvrent, celles des herbes folles qui poussent sans permission.

 


 

ARTICLE 2

Le jus de parole :  

La fluidité des mots et leur pouvoir d’expression.

 

Paroles murmurées,

Jus de vie, doux et amer,

Tissent les liens d’or.

 

Nectar des pensées,

Un souffle, une voix s’élève,

La vérité coule.

 

Il y a dans l’air, un parfum de mots, un jus de parole qui s’écoule lentement, comme un ruisseau chuchote. Les mots, ces petites gouttes, se fraient un chemin, s’entrelacent, s’enroulent autour de nos pensées. Ils ne demandent qu’à être exprimés, mais souvent, ils hésitent. Fragiles.


 

 

ARTICLE 3

Le poids des silences :  

L’impact des non-dits dans notre communication

 

Dans l’espace entre,

Les émotions murmurent,

Cris muets cachés.

 

Des regards parlent,

Les pauses révèlent,

Nos cœurs à nu.

 

Il y a un vaste paysage dans la communication, un espace où les silences portent un poids. Ces silences sont les pauses entre les mots, des respirations pleines de sens, aussi éloquentes que les phrases prononcées. Les non-dits, pensées et émotions coincées, marquent nos échanges et nos relations.


 

 

ARTICLE  4

Le préjudice au peuple des mots :  

Une réflexion sur la valeur et le respect des paroles

 

Mots étouffés,

Silences qui pèsent lourd,

Voix en quête d’air.

 

Paroles piétinées,

Le préjudice murmure,

L’écho d’un cri sourd.

 

Il y a un préjudice, un déni, qui pèse sur le peuple des mots. Ils sont là, présents, invisibles, flottant comme des poussières d’étoiles, attendant d’être prononcés. Souvent, ils sont oubliés, écrasés sous le poids du silence, étouffés par la rapidité des gestes, des pensées qui s’entassent sans être articulées.


 

 

CONCLUSION

Vers une écoute plus attentive.

 

Il y a un potentiel immense ici. En écoutant attentivement et en libérant nos mots, nous pouvons transformer nos échanges, tisser des liens authentiques. Dans cette danse de l’écoute et de l’expression, nous enrichissons notre regard sur le monde, forgeons une société plus inclusive et empathique. Chaque mot partagé, chaque silence complice est une occasion d’explorer les facettes de notre existence.


 

Elle repose le livre.

Reste là debout.

Ses yeux sont fermés.

 

Résonances de Justice

 

Je marche dans les ombres

Une voix émerge, fragile,

Silences chargés d’histoires,

 

Tous ces mots, oubliés,

Ils dansent dans l’air, légers,

Chuchotant des vérités,

 

Essence d’un monde à dévoiler

 

L’enfant quitte la maison, un papillon dans l’aube. Le cœur léger, elle avance, pleine d’innocence. Le chemin s’étire devant elle, une page blanche, un conte à écrire. Les rires dansent dans l’air, des bulles de bonheur éclatent au soleil, des rêves à réaliser au coin de chaque rue.

 

Mais l’enfant ralentit. Chaque pas devient une pierre, un poids sur son âme. Les ombres s’allongent comme des doigts froids. Le silence pèse, lourd comme un tonnerre étouffé Un frisson te traverse. Il crispe tes traits. Des visages s’effacent.

L’enfant porte une angoisse, un poids qu’elle ne comprend pas. Le maître se dresse, silhouette austère, figure d’autorité, un mur infranchissable. L’enfant tremble, la tête baissée, ses rêves écrasés sous le talon du regard. Une menace dans l’air, insidieuse, une brume épaisse. Un bourreau déguisé, un prédateur masqué.

 

L’enfant avance. Chaque pas, c’est une lutte. Chaque pensée, un cri qui s’éteint. Le monde se ferme autour d’elle, l’école, prison aux murs gris, résonne. Le maître, au sourire qui te glace, murmure des mots qui blessent, des flèches mortelles. L’école se teinte de chaos, un carnaval d’apprentissages. L’enfant perd son éclat. Elle s’en va. Comme un vase qui casse.

Il y a un chemin à parcourir, un labyrinthe de douleur. Le bonheur se dissipe, comme un parfum qui s’évanouit. Le maître, celui qui devait guider, s’enveloppe d’un voile, un nuage noir dans ton ciel. Le bourreau des rêves, le violeur de l’enfance, ton ombre sur le chemin. 
 

Dans ce labyrinthe, une lueur, une force insoupçonnée. Le pouvoir de raconter, de briser le silence. Libérer son histoire, pour revendiquer son droit.
 

Renaître en Paroles


 

 

Annexe 1 : L’Eau des Jugements

Annexe 2 : L’Echo des Mots


Publié le 30/11/2025 / 19 lectures
Commentaires
Publié le 01/12/2025
J’en ai le souffle coupé, comme je te le disais dans l’annotation ton écriture m’apparait comme cinématographique avec ta capacité à faire émerger des plans séquences d’une intensité rare. J’y vois aussi parfois en lisant des formes de tableaux en pastel par petites touches soigneuses et appliquées, très fin, très doux et sensibles. Et il y a comme à la fin de ton textes des mots puissants qui pulvérisent tout sur le passage. On voit, on ressent, on pense, on pleure presque. Tu as une sensibilité extraordinaire au service de tes mots qui te le rendent bien. Merci de toi et de ton talent que tu façonnes et polis de toute ta bienveillance. Que les mots soient sources de compréhension et de reconstruction pour le plus grand nombre. Merci Allegoria.
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